Communication réussie : 5 axiomes

Communication réussie : 5 axiomes

Communication réussie : 5 axiomes

Dernière mise à jour: 07 mai 2020

Paul Watzlawick était le psychologue et chercheur autrichien qui a proposé les cinq axiomes fondamentaux pour une communication réussie. Il est considéré comme l'un des théoriciens contemporains les plus importants de la communication et a également apporté une grande contribution à la psychothérapie appliquée.

En 1967, Paul Watzlawick a commencé à travailler sur une communication réussie. Il pensait que cet aspect était fondamental pour comprendre et améliorer les relations humaines, en particulier dans la famille. Il a donc élaboré cinq axiomes, connus collectivement sous le nom de "théorie de la communication humaine".



La croyance que la réalité que tout le monde voit est la seule réalité est la plus dangereuse de toutes les illusions.

-Paul Watzlawick-

Paul Watzlawick était également un écrivain très prolifique, ayant publié 18 livres et environ 150 articles universitaires. Il a mené ses recherches au Mental Research Institute de l'Université de Palo Alto, en Californie, et a également été professeur de psychiatrie à l'Université de Stanford.

Nous présentons ses cinq axiomes ainsi que les principes fondamentaux qui selon cet intellectuel sont à la base d'une communication réussie.

Les 5 axiomes de Paul Watzlawick pour une communication réussie

Il est impossible de ne pas communiquer

Le premier axiome de la théorie de Watzlawick stipule qu'il est impossible de ne pas communiquer. Tous les êtres humains communiquent dès la naissance. Personne ne peut y échapper ; même si nous ne parlons pas, notre corps dira toujours quelque chose.

Le regard, la posture, l'expression du visage et du corps sont des manières d'exprimer nos pensées. Le silence ou l'immobilité sont aussi des moyens de communiquer un message. À la lumière de cela, nous pouvons dire que la communication est inhérente à l'être humain.



Contenu, relation et ponctuation

Le deuxième axiome de Watzlawick affirme que toute communication se développe à deux niveaux : l'un concerne le contenu, l'autre la relation. En d'autres termes, un message acquiert son sens grâce à ce qui est dit, mais aussi grâce au lien entre les personnes qui communiquent. Appeler "stupide" peut être une offense, une plaisanterie ou même une manifestation d'affection. Tout dépend du contexte.

Le troisième axiome, en revanche, parle de ponctuation ou de la manière dont la communication entre deux personnes coule ou se bloque. Chacune des parties contribue à donner une continuité, à moduler ou à élargir l'échange produit par la communication.

Communication analogique et numérique - Symétrique et complémentaire

Le quatrième axiome de Paul Watzlawick stipule qu'il existe deux types de communication : numérique (ou verbale) et analogique (ou non verbale). Par conséquent, non seulement ce qui est dit a du poids, mais aussi la manière dont cela est dit. Ceci constitue le message complet.

Enfin, le cinquième axiome stipule que la communication peut être symétrique ou complémentaire. La communication symétrique se développe entre deux pairs, la communication complémentaire se développe verticalement, c'est-à-dire entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui ne l'ont pas.

Communication réussie

ces cinq axiomes ont permis à Watzlawick d'établir les paramètres pour définir un processus de communication réussi ; cela se produit lorsque les axiomes fonctionnent comme ils le devraient et lorsque les parties impliquées parviennent à s'accorder sur les thèmes et les tons.


Plus précisément, on parle de communication réussie lorsqu'elle répond aux critères suivants :


  • Le code est correct. Cela signifie que le message est dit ou exprimé avec des mots ou des expressions qui permettent de comprendre exactement ce que l'on veut dire. Une déclaration d'amour, par exemple, ne se fait pas par une équation.
  • Les modifications du code dans le canal sont évitées. En d'autres termes, on évite de donner de la place aux expressions, paroles ou gestes imprécis au profit de la précision.
  • La situation du bénéficiaire est prise en compte. Lorsque nous disons quelque chose, les caractéristiques et la situation de ceux qui vont écouter ou lire sont prises en considération. Par exemple, vous ne parlez pas à un adulte comme vous parlez à un enfant.
  • Elle est analysée dans le contexte de la communication. La vue d'ensemble est prise en compte. Cela signifie s'assurer que la communication est cohérente avec la situation.
  • La ponctuation est bien définie. Cela signifie que la communication se produit à un rythme adéquat. Les pauses sont alternées avec des manifestations expressives des parties impliquées et dans le bon ton.
  • La communication numérique correspond à la communication analogique. Cela signifie que le langage verbal est cohérent avec le langage non verbal.
  • L'expéditeur a un bon destinataire. Cela signifie que les parties concernées savent communiquer, mais aussi écouter.

Paul Watzlawick a fait valoir que la communication échoue lorsque les personnes impliquées ne peuvent pas dévier de leur point de vue lors de l'échange de paroles. Dans ce cas, l'écoute s'arrête et le résultat est que la compréhension devient impossible.


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