Il est normal de ressentir de la peur et de l'incertitude pendant la pandémie actuelle de COVID-19. Cependant, il est important de contrôler les pensées les plus négatives et les plus pessimistes. Ce n'est qu'ainsi que nous trouverons dans notre esprit un grand allié pour surmonter cette période.
Rédigé et vérifié par le psychologue GetPersonalGrowth.
Dernière mise à jour: Novembre 15, 2021
Avoir des pensées négatives liées au COVID-19 est tout à fait normal. Peut-être que savoir qu'en ce moment une grande partie du monde éprouve les mêmes sentiments, la même peur et la même incertitude, peut nous aider à nous sentir moins seuls et plus unis. Il est essentiel de contrôler l'univers de notre esprit afin de ne pas tomber dans des états de désespoir.
Comme nous avons déjà eu l'occasion de le souligner dans nos articles, la crise actuelle du coronavirus ne doit pas être abordée uniquement en termes de soins corporels. Dans de telles circonstances, il est essentiel de prendre soin de son bien-être psychologique.
Des facteurs tels que l'isolement du domicile, l'éloignement des personnes que nous aimons, le sentiment de ne pas savoir ce qui va se passer dans les prochains jours peuvent rompre notre équilibre interne.
Dans un contexte aussi imprévisible, nous devons utiliser toutes les ressources à notre disposition. Mais les émotions nous testent, et nous avons bien le droit de nous laisser tomber de temps en temps, de chercher un refuge momentané dans la tristesse. L'important est de toujours garder nos pensées et nos attitudes sous contrôle.
C'est maintenant clair pour tout le monde, s'il y a bien une chose qui se propage plus vite que le coronavirus c'est la panique. Nous avons l'obligation morale de ne pas succomber à la peur afin de continuer à être utiles à nous-mêmes et aux autres. C'est le moment d'activer des ressources que nous ne pensions pas avoir.
Comment contrôler les pensées négatives liées au COVID-19
Des organismes mondiaux tels que l'OMS ou l'American Psychology Association (APA) l'ont clairement indiqué. La population a été avertie de l'importance de se laver souvent les mains, de rester confiné chez soi, de garder ses distances et de sortir le moins possible. Ces mesures réduisent le risque d'infection, mais transforment les gens en capsules d'anxiété sur le point d'exploser.
La pandémie de coronavirus est avec nous depuis fin 2019 et progresse rapidement. Non seulement en produisant des infections (dans la plupart des cas bénignes), mais aussi en perturbant des vies, des projets, des emplois, des études et des objectifs à court terme.
Pour le moment, nous ne sommes que des personnages placés dans une boule de cristal, mais notre esprit est celui qui souffrira le plus. Découvrons donc comment contrôler les pensées négatives liées au COVID-19.
Je vais être infecté et tout ira mal. Je vais perdre un membre de ma famille
La peur d'être infecté ou même de mourir fait partie des pensées les plus courantes dans cette situation, et sont alimentés par la peur. Eh bien, il est normal qu'une idée de ce type nous traverse l'esprit. Si c'est le cas, c'est pour une raison : nous protéger, nous et nos proches.
Cependant, nous ne pouvons pas permettre à ces pensées d'être constantes tout au long de la journée, tous les jours. Ainsi, nous risquons de paralyser l'esprit et de tomber dans la panique. Que pouvons-nous faire dans ces circonstances ?
- Il faut analyser le point de vue réaliste. Oui, le risque de contagion existe, mais si nous prenons les mesures appropriées, le risque est considérablement réduit.
- La probabilité de mourir ou que l'un de nos proches décède est également réelle, mais il faut se pencher sur les données statistiques : le taux de mortalité varie de 3 à 5 %, et touche particulièrement les couches les plus vulnérables de la population (et qu'il faut protéger ).
- Chaque fois que nous sommes frappés par ces idées, nous devons les rationaliser et rangez-les dans le tiroir mental où nous gardons toutes les pensées les plus laides et les plus pénibles. Nous devons les enfermer.
Pensées négatives liées au COVID-19 : cette angoisse ne finira jamais
Ce type de raisonnement est appelé "prévision affective" en psychologie. Nous le mettons en œuvre lorsque nous prédisons comment nous nous sentirons demain, après-demain et le mois prochain. Il est normal de le faire lorsque nous nous laissons submerger par les émotions les plus négatives telles que la panique ou l'angoisse. Au lieu de les gérer, nous leur donnons un pouvoir absolu.
Par contre, il faut reconnaître que c'est l'une des pensées négatives les plus récurrentes liées au COVID-19. C'est la croyance que cet isolement social durera pour toujours ou qu'il aura raison de nous. Nous devons garder ceci à l'esprit : les chances de gérer cette réalité dépendent de notre capacité à contrôler nos esprits.
Une façon d'y parvenir est de réguler notre univers émotionnel. Se détendre, méditer, participer à des activités distrayantes ou parler à des êtres chers peuvent aider.
Aussi, lorsque vous vous sentez ainsi, demandez-vous combien de fois avez-vous ressenti une angoisse qui ne partira jamais, mais qui finira par disparaître. Soyez calme, tout passera.
Je vais perdre mon travail et le monde tel que nous le connaissons va changer
Parmi les pensées négatives les plus courantes pendant la pandémie de COVID-19, il y a celle de perdre son emploi et que les choses vont changer pour toujours.
Dans ce cas, nous ne sommes pas confrontés à une peur irrationnelle. Il serait naïf de nous convaincre qu'une fois la progression du virus stoppée, les choses redeviendront exactement comme avant. Il y a de fortes chances que de nombreux emplois soient perdus. Comment alors gérer cette peur ?
- En se concentrant sur les priorités de chaque instant. Maintenant, le plus important est de prendre soin de nous, de rester en sécurité, de nous protéger et d'arrêter la courbe de contagion. C'est la priorité actuelle que nous pouvons contrôler car elle est entre nos mains.
- Nous ne savons pas ce qui se passera demain, c'est vrai, mais quoi qu'il en soit nous y ferons face sereinement. Le moment venu, nous agirons. Une chose à la fois, pas à pas, jour après jour, toujours de manière consciente et concentrée.
Enfin, cette pandémie prendra fin. Ça c'est sûr. L'humanité a déjà fait face et surmonté des scénarios similaires, et nous avons aujourd'hui des moyens et des ressources beaucoup plus avancés. Nous sommes extraordinaires lorsque nous travaillons ensemble, tout comme nous le faisons en ce moment.
Avoir peur est tout à fait normal, mais nous devons contrôler nos émotions, utilisez-les en notre faveur et rappelez-vous quelles sont nos priorités : la santé physique et le bien-être psychologique.
