Gérer la peur selon le bouddhisme

Gérer la peur selon le bouddhisme

Faire face à la peur signifie surmonter nos problèmes d'attention et notre manque d'amour. Quiconque se concentre fermement sur l'ici et maintenant, remplissant son âme de compassion, ressentira à peine la peur.

Gérer la peur selon le bouddhisme

Dernière mise à jour: 16 juillet 2020

Pour le bouddhisme, affronter la peur est un travail intérieur qui tourne autour de la perception. Ce sentiment est considéré comme une erreur de perception qui se traduit par des images fantastiques et terribles qui finissent par envahir nos esprits. Le danger n'est pas extérieur, mais en nous.



Les bouddhistes affirment que la peur trouve un terrain fertile chez ceux qui ont un cœur sans amour. Le ressentiment, l'envie et l'égoïsme sont tous des moyens nocifs d'entrer en relation avec les autres. Ce sont des formes qui contiennent le germe de la guerre. Et celui qui est en guerre a peur.

D'une manière générale, les bouddhistes disent que le meilleur outil pour faire face à la peur est le déluge se concentrer sur le moment présent et la compassion. Ces facteurs nous amènent à être et à nous sentir plus forts et donc à ressentir moins de peur.

"Mieux que mille mots vides, il y a un seul mot qui apporte la paix."

-Bouddha-

Peur et rejet de la souffrance

Les bouddhistes affirment que l'essence fondamentale de la peur est le rejet de la souffrance. Ils affirment également que la douleur est inévitable, tandis que la souffrance est facultative. Le premier concerne la compréhension de la peur ; le second, avec acceptation.

La peur de souffrir naît du rejet des sensations désagréables qui trouvent leur origine dans les pertes, les conflits et le manque de coïncidence de nos désirs avec la réalité. En revanche, il n'est pas obligatoire de souffrir de tout cela. La souffrance n'est qu'une des nombreuses réponses qui s'offrent à nous.



Nous tenons pour acquis que la douleur doit nous rendre malade, mais ce n'est pas forcément le cas. Pour faire face à la peur, il faut aussi savoir gérer la douleur. Il perd beaucoup de sa force lorsque nous l'acceptons et le laissons couler. Et encore plus lorsque nous cherchons et trouvons l'enseignement qui y est contenu.

Pour faire face à la peur, il faut être attentif au présent

D'une manière ou d'une autre, la peur se déplace entre le passé et l'avenir. Dans le passé, quand nous restons liés aux expériences qui nous ont fait peur et ont laissé une marque profonde que nous continuons à retracer. Ici ça plane elle a peur que la même chose nous arrive à nouveau.

Une chose similaire se produit avec le futur. Cela nous effraie souvent parce que nous imaginons ou spéculons qu'il nous apportera des difficultés ou des situations douloureuses. Nous nous sentons petits face à demain et cela nous fait peur.

C'est pourquoi le bouddhisme insiste sur le fait que l'une des façons de gérer la peur est de rester dans le présent, ici et maintenant. La conscience empêche notre esprit de se remplir de fantasmes qui finissent par nourrir des peurs inutiles, à chaque instant.

L'attachement est la source de la peur

La tranquillité d'esprit et d'esprit est le contraire de l'attachement. Pour nous occidentaux c'est difficile à comprendre, puisque toute notre logique tourne autour de l'avoir. Terme qui désigne non seulement des biens matériels, mais aussi des biens émotionnels ou spirituels. On parle aussi d'"avoir" de l'amour ou "d'avoir" la paix, etc.


Le bouddhisme est une philosophie du détachement de l'avoir par le non-attachement. Autrement dit, comprendre que rien ne nous appartient, pas même notre propre vie. Tout ce qui entre dans notre vie et tout ce que nous sommes n'est qu'une réalité transitoire.



Lorsque cela n'est pas compris, l'attachement naît et avec lui la peur de la perte. C'est une des peurs les plus fortes car elle alimente un cercle vicieux. Plus d'attachement équivaut à plus de peur; et plus de peur, plus d'attachement. Laisser couler et accepter que tout est éphémère nous rend beaucoup moins craintifs.

La fuite n'est jamais une solution

Pour le bouddhisme, chacun est maître de soi et les erreurs font partie de l'enseignement. Lorsque les choses ne sont pas reçues sous cette forme, l'esprit commence à se remplir de peurs et d'angoisses. C'est comme avoir une affaire perpétuellement inachevée.

Lorsqu'une erreur est ignorée et que vous n'en tirez aucune leçon, la situation qui l'a générée aura tendance à se répéter. Et c'est dans ce cas que l'on éprouve une sorte de manque de contrôle sur sa vie. Ceci, bien sûr, fait ressortir les peurs et le sentiment de faiblesse en nous.


Les principes bouddhistes pour faire face à la peur se traduisent par exercices complexes à apprendre avec pratique, patience et continuité. En grande partie, ils se heurtent à de nombreux schémas occidentaux et c'est pourquoi ils ne sont pas faciles à assimiler. Mais si vous vous trouvez dans un état de peur fréquente, il pourrait être très utile de les approfondir.

ajouter un commentaire de Gérer la peur selon le bouddhisme
Commentaire envoyé avec succès ! Nous l'examinerons dans les prochaines heures.

End of content

No more pages to load