Vin et régime : est-ce possible ?

Photo: iStock

Faites-vous partie des 54 % de femmes qui apprécient de temps en temps un verre de vin ? Une chose doit être clarifiée immédiatement : qu'elle soit rouge ou blanche, buvez-le parce que vous l'aimez et non parce que "c'est bon pour vous": le vin contient de petites quantités de substances saines, mais la présence d'alcool n'en fait certainement pas un aliment à recommander. Cependant, il est indéniable que, lors des repas, aider à donner plus de saveur au menu et à créer une atmosphère conviviale.

Le problème, comme toujours, est ne pas dépasser pour limiter les effets toxiques de l'alcool qui, entre autres, est aussi l'ennemi de la lignée (1 gramme apporte 7 calories, soit presque le double du sucre). Donc modération. La bonne dose pour éviter de risquer des problèmes de santé ? Ceci a été établi par l'Istituto Superiore di Sanita : 1 unité d'alcool (égale à 12 g d'alcool, pour ainsi dire un verre de 120-125 ml pour les femmes) et 2 unités (24 g) pour les hommes. Si vous voulez perdre du poids, cependant, l'histoire change. 

DOSE OK

«Le Régime Libre n'exclut pas le vin de la carte» rassure le Dr Carla Lertola. « Vous pouvez vous laisser tenter par un verre lorsque vous sortez dîner entre amis ou si vous êtes invité à déjeuner. Pas plus de deux fois par semaine toutefois". Et s'il vous reste des restes dans la bouteille, ne la terminez pas et ne la jetez pas. « Utilisez-le pour cuisiner : avec le blanc vous pouvez donner plus de saveur au risotto, le rouge corsé est bon pour parfumer la viande et le plus léger pour donner une note aromatique aux lentilles », conseille notre diététicienne. "Vous pouvez même le congeler. Je le fais. Je le chauffe sur la cuisinière pour réduire un peu l'alcool. Ensuite, je le laisse refroidir, le verse dans des petits récipients d'environ 100 ml chacun et le place au congélateur. Alors je ne gaspille rien et je l'ai toujours disponible quand j'en ai besoin».

CHOISISSEZ LE BON APPARIEMENT

Mieux vaut préférer "rouge" ou "blanc"? Pour les différences nutritionnelles, voir ci-dessous. En ce qui concerne la goût: un Barolo est différent d'un Merlot ou d'un Pinot Nero, de même qu'un Falanghina n'est pas comparable à un Müller-Thurgovie. Au-delà de la saveur, la teneur en alcool change également: en général, les plats les plus délicats et légers se marient bien avec les vins légers, rouges s'ils sont à base de viande, blancs s'ils sont à base de poisson. Si vous cherchez la bonne bouteille, rendez-vous sur le site de la Fédération du pays Sommelier Hôteliers et Restaurateurs (fisar.org) : à côté de chaque recette apparaîtra le bon vin pour la servir.

FAIRE ATTENTION À LA MARQUE

L'appellation d'origine contrôlée garantit le respect d'un niveau de qualité minimum, mais pas la vraie valeur d'un vin : coûts de qualité et il y a forcément une différence entre un Doc proposé à 3€ et le même type de flacon vendu à 12€. Choisissez donc les produits avec le prix le plus élevé et de préférence un appellation d'origine contrôlée et garantis (Docg), qui sont soumis à des contrôles plus stricts. Petit mais bon, souvenez-vous !

PARIER SUR LE BON TITRE

LE ROUGE contient plus d'antioxydants : le resvératrol (jusqu'à 12 mg/l contre 2 mg/l au maximum pour le blanc) et les anthocyanes, qui tous deux proviennent de la peau des raisins et jouent une action protectrice contre les parois des vaisseaux sanguins.

BLANC, dépourvu de substances qui ralentissent le vieillissement cellulaire, possède des composés actifs, comme l'acide caféique, qui jouent un rôle positif à la fois cœur les deux dieux renne. Donc, du moins, selon ce qui ressort d'une étude récente publiée dans la revue
international Plos One par une équipe de chercheurs locaux coordonnée par Alberto Bertelli de l'Université de Milan. 

En outre, il est généralement moins alcoolisé que le rouge et a un goût plus acide, qui se traduit par une agréable sensation de fraîcheur. Mais c'est aussi celui qui a le plus sulfites  conservateurs qui peuvent déclencher une crise de maux de tête chez certaines personnes). La quantité maximale pouvant être ajoutée au vin est fixée par la loi : 150 mg/l pour les rouges, 200 mg/l pour les blancs, 250 mg/l pour les doux et 400 mg/l pour les raisins secs (seuls les produits biologiques renoncent presque toujours à leur utilisation).

AVEC DES BULLES Si vous préférez les vins effervescents aux vins tranquilles, vous n'avez aucune raison d'y renoncer, au contraire : le dioxyde de carbone a un effet anesthésiant sur les muqueuses, ce qui aide à étancher la soif.