Autosabotars : 5 pavillons

Autosabotars : 5 pavillons

Comprenez que vous vous sabotez lorsque vous avez l'impression de ne jamais atteindre votre objectif. Dans de nombreux cas, c'est nous-mêmes qui interposons ces obstacles qui nous empêchent d'avancer.

Autosabotars : 5 pavillons

Dernière mise à jour: 20 juin 2020

Il peut arriver à n'importe qui, à un certain moment de sa vie, de se saboter, et d'en être bien conscient. Généralement, cependant, ce n'est pas la norme. Lorsque cela se produit, nous n'en sommes généralement pas conscients ; au contraire, nous pensons que notre stratégie est logique et cohérente.



De la même manière, nous pouvons trouver une justification à bon nombre de nos actions, rétrospectivement, masquant la vraie motivation par celle qui nous fait nous sentir mieux, une motivation déduite des effets de nos actions, que nous n'avions pas prévus ni identifiés comme importants.

Comprendre si nous nous sabotons est facile : à chaque pas que nous faisons, nous nous écartons de nos objectifs. On se demande pourquoi, mais on ne sait pas y répondre de façon convaincante. Il semblerait que "quelque chose" gêne toujours, nous empêchant d'atteindre le but marqué sur la carte.

Il y a plusieurs raisons à l'auto-sabotage. Parfois c'est la peur du succès qui nous freine, d'autres fois c'est la conviction que nous ne le méritons pas. Dans certains cas, nous ne nous reconnaissons pas vraiment dans notre objectif et donc, sans le savoir, nous cherchons un moyen de l'éviter.

Auto sabotage ? Les 5 principaux signes

"Que vous pensiez pouvoir le faire ou non, vous aurez toujours raison."

-Henry Ford-

1. Je peux le faire moi-même

Nombreux sont ceux qui pensent qu'ils ne peuvent faire confiance à personne lorsqu'il s'agit de bien faire une certaine tâche. Dans ce groupe de personnes, il y en a une autre plus petite, convaincue que les tâches de ce type sont nombreuses. Cependant, en ne faisant confiance à personne d'autre qu'à vous-même, vous finissez par prendre des responsabilités inutiles, qui pourraient facilement être déléguées ou partagées.



Un proverbe africain dit : « Seul on marche vite, mais ensemble on va plus loin ». C'est peut-être vrai : il y a parfois des tâches que personne d'autre ne peut faire aussi bien que nous. Mais si nous ne donnons pas l'occasion, nous ne pouvons même pas prouver le contraire ni donner aux autres les moyens d'apprendre et d'être autonomes à l'avenir.

2. Es-tu convaincu d'avoir toujours raison ?

Ce signal est lié au précédent. Cela a à voir avec l'incapacité de trouver le bon côté des choses ou de comprendre les motivations des autres. Qui sait, peut-être pensez-vous que vous avez toujours raison parce que c'est fondamentalement vrai. De votre point de vue, la raison est toujours de votre côté. La question est alors peut-être comprendre le point de vue des autres et pour cela il faut mettre de côté les schémas trop rigides.

Si nous jugeons tout avec nos paramètres, évidemment à nos yeux les autres auront toujours tort. Cette attitude vous prive de la précieuse contribution offerte par les autres, avec leur point de vue personnel. Le résultat est de rester coincé, car vous ne voyez qu'une partie du paysage.

3. Avez-vous autant de projets inachevés derrière vous ?

C'est un signe très clair que vous vous sabotez. Bien sûr, il y a toujours une raison de laisser un projet inachevé. Autrement dit, il n'est pas difficile de rationaliser la tendance à l'abandonner : pour éviter de créer de la dissonance, donc du malaise. Nous nous sentons donc motivés à utiliser n'importe quelle stratégie pour inverser ce sentiment.


Ne pas terminer les projets réduit la possibilité d'atteindre les objectifs et pas seulement parce que vous n'atteignez pas la ligne d'arrivée. Tous ces projets en suspens, cycles inachevés, créent une règle et normalisent notre attitude future.

4. L'auto-sabotage en n'admettant pas ou en n'accordant pas d'importance à ses résultats

Peut-être avez-vous l'impression de ne pas mériter le succès ? Pour cette raison vous craignez même d'inverser le courant qui vous amène à récolter les bénéfices de votre travail. Parfois, nous le faisons avec la façon dont nous interprétons nos réalisations, nos progrès. Lorsque vous atteignez un objectif secondaire, le minimisez-vous ? Ce faisant, vous annulez le renforcement et la motivation qui suivent implicitement.



C'est comme si tu sentais que tu n'étais capable que de petites choses. S'ils avaient de la valeur, vous ne seriez pas en mesure de les atteindre. Cette pensée se transforme en un cercle vicieux dans lequel vous êtes à la fois victime et bourreau. C'est un mode de comportement qui ne satisfait généralement que des pulsions névrotiques.

5. L'auto-sabotage en jouant la victime

Parfois, c'est nous-mêmes qui freinons notre progression lorsque nous nous rabaissons ou nous victimisons. Que pouvez-vous attendre de quelqu'un qui n'a pas "x", n'a pas la capacité "y" ou les moyens "z" ? On se cache derrière nos manques, nos limites, pour ne pas sortir de notre zone de confort.


Se sentir victime est une bonne stratégie pour justifier la stagnation. Ceux qui se victimisent cherchent des excuses plutôt que des raisons. Tout cela ne se passe pas de manière consciente, mais non plus de manière complètement inconsciente. Souvent, nous obtenons des avantages secondaires, tels que le sentiment de sécurité qui renforce notre comportement.

Faites attention à ces signes. Peut-être comprendrez-vous les vraies raisons pour lesquelles vous ne parvenez souvent pas à obtenir ce que vous voulez. Réaliser que vous les retournez contre vous peut être un bon point de départ pour une vie plus remplie.

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